Citations correspondant à « brutal » : 28 citations trouvées dans le Littré
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Il fallut satisfaire à son brutal désir CORNEILLE Rodog. II, 3 brutal, ale
Un franc animal, un brutal, un stupide, un sot.... MOLIÈRE Le Méd. malgré lui, III, 3 franc, franche [3]
Il était passablement prompt et volontiers brutal HAMILTON Gram. 4 volontiers
Notre siècle, penseur brutal, Contre Delille s'évertue BÉRANGER Couplet. évertuer (s')
Je ne serais pas surpris de l'extrême vaillance d'un brutal qui ne connaît ni le plaisir ni les douleurs MÉRÉ dans BOUHOURS, Nouv. Rem. brutal, ale
Et que dans mes efforts pour vos contentements, Je puis à mon brutal trouver des châtiments MOLIÈRE l'Étour. II, 9 contentement
Il se servit des droits que son état de crocheteur lui donnait à la brutalité ; il fut brutal et heureux VOLTAIRE Crocheteur borgne. heureux, euse
Brutal, avare, amoureux et jaloux à l'excès de sa pupille, qui le hait à la mort BEAUMARCHAIS Barb. de Sév. I, 4 mort [3]
L'aîné avait nom Saint-Far, ....brutal sans retour, s'il y en eut jamais au monde SCARRON Rom. com. I, 13 retour
Lorsqu'on mit un bâillon à Lalli et qu'on lui eut coupé la tête pour avoir été malheureux et brutal VOLTAIRE Lettr. d'Argental, 23 mai 1769 bâillon
Tu ne peux gourmander un penchant trop fatal, Homme pusillanime, imbécile, brutal REGNARD Démocr. IV, 4 gourmander
Les pauvres.... au fond de leurs demeures champêtres, vivant au gré d'un instinct brutal et à peine encore hommes MASSILLON Villars brutal, ale
La fortune avec toute sa puissance ne pourra jamais apprivoiser un brutal et polir la rudesse des moeurs GUEZ DE BALZAC dans BOUHOURS, ib. brutal, ale
La présomption du grand vizir, sa mollesse, son mépris brutal pour les chrétiens, son ignorance, sa lenteur le perdirent VOLTAIRE Louis XIV, 14 présomption
La conquête de l'Égypte se fit par Cambyse ; ce brutal ne survécut guère à Smerdis, son frère, qu'un songe ambigu lui fit tuer en secret BOSSUET Hist. I, 8 brutal, ale
L'Égypte.... Dans sa robe de sable enfonce enveloppés Ses colosses camards, à la face frappés Par le pied brutal de Cambyse.... HUGO Voix, 4 camard, arde
C'était un gros homme frais, rustre, très volontiers brutal, pair et compagnon avec tout le monde SAINT-SIMON 52, 123 compagnon
Philaminte : Le brutal ! - Armande : Et vingt fois, comme ouvrages nouveaux, J'ai lu des vers de vous qu'il n'a point trouvés beaux MOLIÈRE Femmes sav. IV, 2 nouveau
La Vienne était un gros homme, frais, rustre, très volontiers brutal, pair et compagnon avec tout le monde SAINT-SIMON 52, 123 pair, aire
C'était [Courson] dehors et dedans un gros boeuf fort brutal, fort insolent SAINT-SIMON 470, 209 boeuf
Toujours boire et manger ! carnassier animal, C'est bien fait ; suis toujours ton appétit brutal REGNARD Démocr. I, 4 carnassier, ière
Comme Hercule le brutal fit, Qui, dites-vous, vous déconfit SCARRON ib. VI déconfire
Mais les vers ont perdu leur prix, Et pour les excellents esprits, La faveur des princes est morte ; Malherbe, en cet âge brutal, Pégase est un cheval qui porte Les poëtes à l'hôpital FR. MAYNARD Épigr. pégase
Ton sermon me paraît un tant soit peu brutal ; Mais, tant que tu voudras, parle, prêche, tempête, Ta maîtresse est coiffée [amoureuse] REGNARD le Joueur, I, 2 coiffé, ée
Un païen nous l'apprend, tout chrétiens que nous sommes : Je n'ai jamais, dit-il, été parmi les hommes Que je n'en sois sorti moins homme et plus brutal CORNEILLE Imit. I, 20 homme
Le prélat [archevêque de Rheims] contraignait son naturel brutal, comme sont plus que qui que ce soit les bourgeois porphyrogénètes, c'est-à-dire nés dans toute la considération et le crédit d'un long et puissant ministère SAINT-SIMON 78, 14 porphyrogénète
Que la chair te gouverne, que dans les plus nobles exercices de ton âme elle vienne te gourmander par un sentiment brutal, qu'elle ne te donne aucune trêve ni aucun relâche.... BOURDALOUE Carême, Sur l'impureté. gourmander
Ainsi l'on voit que, dans les ténèbres du monde, on les suit [les choses] par un aveuglement brutal, que l'on s'y attache, et qu'on en fait la dernière fin de ses désirs ; ce qu'on ne peut faire sans sacrilége, car il n'y a que Dieu qui doive être la dernière fin, comme lui seul est le vrai principe PASCAL Lettre à Mme Périer, 1er avril 1648 fin [1]